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Le petit Versailles

5 siècles vous contemplent

Au XVIe siècle le château de Dampierre a été reconstruit dans le style Renaissance par Jacques Duval, trésorier et notaire de François Ier.
Il a d’ailleurs accueilli à Dampierre François Ier quelques semaines avant sa mort en 1547.

1528

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Jean Duval, trésorier de Francois 1er, fait construire un château Renaissance en lieu et place d’un manoir fortifié.

Un Domaine de 400 hectares aux portes de Paris

"Votre petit-fils se mariera mieux avec Dampierre qui est à la porte de Paris et de Versailles"

Correspondance de Fénelon au Duc de Luynes (1706)

À la suite la puissante famille de Guise, par son représentant le Cardinal de Lorraine, Dampierre et le Duché de Chevreuse deviennent sa propriété. Il transforme Dampierre en véritable palais princier en demandant aux plus grands artistes de l’époque, de la Première école de Fontainebleau, d’embellir sa demeure.

1552

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Le Cardinal de Lorraine, Duc de Guise et Duc de Chevreuse, quitte le château de la Madeleine à Chevreuse pour installer sa cour à Dampierre et aménage luxueusement le château.

Un écosystème et une biodiversité exceptionnels

Le Primatice et Salviati décorent et aménagent au goût de l’époque le château en l’agrandissant dans la partie méridionale. Ce château devient un des plus grands de France et est reconnu comme tel puisqu’il apparaît dans « Les plus excellents bâtiments de France » dressé par Jacques Androuet-du-Cerceau.

1655

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Achat du duché de Chevreuse par Marie de Rohan, veuve du Connétable, qui le revendra quelques années plus tard à son fils, Duc de Luynes.

Un Domaine clos d'un mur de 14 kilomètres

À la suite du Cardinal, le duc de Guise dit Le Balafré, assassiné à Blois, en devient le propriétaire avant que Claude de Lorraine ne le récupère. C’est par son mariage avec la Duchesse de Luynes que Dampierre revient à cette famille. Grande frondeuse et femmes ulfureuse, la duchesse Marie de Rohan fait trembler le pouvoir royal, Louis XIII, Richelieu et Mazarin depuis Dampierre et ses nombreux autres lieux d’exil, en soutien à la reine Anne d’Autriche. Cette dernière viendra en compagnie de ses fils rendre visite à la duchesse à Dampierre après la Fronde. C’est à cette époque que le Domaine de Dampierre est clos d’un mur de 14 kilomètres.

1680

le règne des architectes

Reconstruction du château par Jules Hardouin-Mansart et aménagements extérieurs par André Le Nôtre.

Un grand canal de 300 mètres

Le fils de la duchesse de Luynes et de Chevreuse rachète Dampierre et le duché de Chevreuse à sa belle-famille avant de marier son fils avec la fille de Colbert. Par ce mariage, les Luynes obtiennent une dot suffisante pour se permettre de reconstruire un château avec le plus grand architecte de l’époque, Jules Hardouin-Mansart, et de faire dessiner les jardins par André Le Nôtre pour les mettre au goût de l’époque, dits aujourd’hui « à la française ».

1748

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Les Luynes entreprennent des travaux de mise en valeur des intérieurs, la reconstruction du Pavillon sur l’île, l’installation d’une grille d’honneur et la restauration des écuries.

Un étang de 7 hectares

C’est alors que Dampierre connaît pendant plus d’un siècle les grandes visites royales et princières. Venus découvrir cette propriété pour la chasse (Louis XIV) pour le repos (Mme de Montespan, la reine Marie Leczinska) ou par curiosité (Louis XV, Mme de Pompadour),
les grandes fêtes organisées à la fin du XVIIIe contribuent à asseoir la notoriété de Dampierre avec la présence de Louis XVI et Marie-Antoinette selon la tradition. Après la Révolution, Napoléon y fera un très court passage en ne franchissant que la grille d’honneur sans aller plus loin, remercié de sa visite par le Duc de Luynes !

1839

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Félix Duban est en charge de la restauration complète du château, assisté de Frédéric Debaq, architecte et compagnon des voyages en Égypte, en Grèce et à Rome du Duc de Luynes.

Un lieu de séjour royal

"Le roi de Pologne nous fit l'honneur de venir jeudi à Dampierre;
il y arriva à onze heures par un très vilain temps"

 Le Duc de Luynes, dans ses « Mémoires »

C’est au milieu du XIXe que Dampierre retrouve son lustre d’après la Révolution avec le duc Honoré de Luynes, grand érudit reconnu par tous pour ses collections, sa curiosité et son travail scientifique. Pour la restauration du château, il décide de faire appel au plus grand architecte du patrimoine : Félix Duban. Maître d’œuvre de la restauration du château de Blois et de ses décors, du château de Chantilly, de la Sainte-Chapelle, entre autres, cet architecte modernise Dampierre et le transforme dans le style de l’époque tel qu’il apparait encore aujourd’hui.

Des visiteurs prestigieux

Visite en attelage

Le duc de Luynes appelle les plus grands artistes à intervenir dans son château pour les décors et les aménagements : Ingres, le plus réputé, mais aussi Rhudes (auteur des sculptures de l’Arc-de-Triomphe), Flandrin, Simart,…
Les visiteurs les plus illustres se pressaient à Dampierre pour découvrir ces aménagements. Au XXe siècle, les familles royales ainsi que les représentants de la République venaient rendre visite aux Luynes.
Aujourd’hui, Franky Mulliez, fondateur de Kiloutou, en est devenu le propriétaire.

Un salon de musique au bord de l'étang

2020

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Lancement de la restauration du château en vue d’y installer la collection d’œuvres d’art baroque de Franky Mulliez ; restauration des jardins et aménagement d’un musée de l’attelage dans les anciennes remises du château.

Restauration complète du château

Construit au XVIIe siècle par Jules Hardouin-Mansart sur les bases du palais de la Renaissance du Cardinal de Lorraine, le château de Dampierre a connu une grande période de restauration dans les années 1840 par l’Architecte Félix Duban (architecte de la restauration du château de Blois, du château de Chantilly, la Sainte-Chapelle, le Louvre, …).

Avec le rachat du Domaine en 2019 par M. Franky Mulliez, une grande campagne de restauration du site et des bâtiments s’imposait. Quasi abandonnés par défaut de travaux d’entretien, le parc forestier, les jardins, les communs et le château ont nécessité très rapidement la mise en œuvre des soins les plus appropriés pour faire retrouver à Dampierre le lustre d’antan.

La mission a été confiée à Christophe Bottineau, architecte en chef des Monuments historiques, en charge de la restauration de l’Hôtel de la Marine à Paris, pour mener les travaux de l’ensemble du bâti et des jardins environnants.

L’ampleur des travaux a nécessité la priorisation et la gradation des interventions. Certains bâtiments près de s’effondrer ont nécessité la mise en place de travaux de sauvetage (étaiement des bâtiments de la ferme, étaiement de murs de clôture périphériques des écuries, découverture urgente et étaiement des charpentes et planchers du bâtiment de l’Astrée).

En parallèle, les études de diagnostic ont été réalisées en vue d’obtenir les autorisations de travaux pour la restauration du logis central. Les travaux ont été rendus nécessaires, notamment les couvertures en ardoises, refaites il y a une cinquantaine d’années avec des ardoises fines et de mauvaise qualité, les charpentes déjà abîmées par les fuites antérieures n’ayant pas été protégées pour autant.

Les enduits, exposés aux intempéries, sont lépreux et tombent, les menuiseries en bois ont été dénaturées par le temps et n’assurent plus l’étanchéité nécessaire contre les pluies et le froid. Ces travaux permettront ainsi la restauration intérieure du château dont les décors, abîmés, des plus grands artistes du XIXe siècle.

À l’extérieur, la nécessaire reprise des réseaux, pour les mettre en conformité, et la réfection des circulations pavées, pour rendre accessible à tous le confort de la marche, sont quelques-uns des éléments de la restauration de la cour.

 
Dans la continuité de ce programme et suivant l’axe défini par Jules Hardouin-Mansart, depuis le vertugadin au-dessus de l’abreuvoir en demi-lune et l’allée principale de la forêt de l’autre côté du château, s’étendant en un long trait de 2 kilomètres, les jardins à la française seront restitués. Les plans récemment retrouvés de ces jardins, attribués à Le Nôtre, permettent de pouvoir recréer les jardins de la fin du XVIIe siècle avec leurs bassins et les jets d’eau.

Une deuxième phase de travaux concernera les communs du château et la réfection de l’axe paysager du fond de la vallée.

Le château de Dampierre-en-Yvelines